Etats-Unis d'Amérique : Des excuses de Joe Biden pour les atrocités commises aux enfants amérindiens

10/18/2024

Etats-Unis d'Amérique : Des excuses de Joe Biden pour les atrocités commises aux enfants amérindiens

Joe Biden, président des États-Unis d'Amérique, a présenté officiellement des excuses de son pays, aux enfants amérindiens, victimes des maltraitances leur infligées dans des pensionnats pendant plus d'un siècle dans le but d'effacer leur culture.

Ce fut un pardon historique le vendredi dernier à ces peuples, dont les enfants ont été arrachés à leur famille durant plus d'un siècle par l'État, pour les placer dans des pensionnats où ils étaient maltraités, dans un but d'assimilation forcée. L'objectif de ces pensionnats était d'effacer la culture, la langue et l'identité du peuple amérindien.

Pendant cette période, on dénombre plusieurs enfants, qui ont subi des violences physiques, psychologiques et sexuelles, en témoigne un récent rapport gouvernemental.

"Je m'excuse formellement, en tant que président des États-Unis, pour ce que nous avons fait», ainsi s'est exprimé Joe Biden, en Arizona, après avoir fait observer un moment de silence pour honorer la mémoire des personnes perdues et ceux vivant avec ce traumatisme, depuis le début du XIXe siècle jusque dans les années 1970.

Le rapport du gouvernement américain fait état d'au moins 973 enfants décédés dans ces structures.

«Les enfants arrivaient à l'école, étaient déshabillés, leurs cheveux qu'on disait sacrés leur étaient coupés. Leurs noms étaient littéralement effacés, remplacés par un numéro ou un nom anglais», dénonce le président américain.

Certains étaient «contraints à des travaux forcés, certains adoptés sans le consentement de leurs parents biologiques, d'autres laissés pour morts et enterrés dans des tombes anonymes», a ajouté le premier citoyen américain lors de son discours, où il a reconnu qu'il s'agit de l'un des chapitres les plus horribles de l'histoire américaine.

«La douleur causée sera toujours une marque de honte importante, une tâche dans l'histoire américaine», regrette Biden.

William Tshisekedi