Monde : La vérité sur le dossier de la femme arrêtée à l'aéroport de Lisbonne pour trafic d'enfants


Monde : La vérité sur le dossier de la femme arrêtée à l'aéroport de Lisbonne pour trafic d'enfants
Publiée le 14 mars dernier par Platinaline.Com, la nouvelle sur l'arrestation d'une Femme de 40 ans à l'aéroport de Lisbonne a fait le tour du monde. L'enfant mineur dont on parle en provenance de l'Angola n'a pas été volé, comme on peut le prétendre. Cette précision et ce demanti viennent de la mère de la concernée qui s'est confiée à la rédaction du site d'informations Mag-Info.Ch.
La mère biologique du garçon qui s'est révélée en nous, désapprouve le fait tel que relaté par le journal Platinaline.com. Pour elle, que la justice fasse son travail.
Pour cette Femme, son enfant a été confié à son ami, compte tenu des risques qu'elle courrait dans son pays d'origine, d'autant plusqu'elle même manquait les moyens nécessaires de fuir avec son enfant. Voilà qui a conduit à ce que l'enfant soit confié à son amie à l'âge de six ans.
Dans son témoignage, la mère biologique de ce jeune homme mineur fait remarquer que, "Quand l'enfant est arrivé en Europe, elle avait perdu ses contacts et les contacts de son amie qui gardait son enfant", a t-elle fait savoir.
"J'ai contacté la Croix Rouge Internationale pour entamer les démarches afin de retrouver mon enfant et le dossier était approuvé. La croix Rouge m'avait demandé aussi de lancer des avis des recherches communautaires sur les réseaux sociaux en donnant le nom de l'enfant et brandir les photos, peut-être que j'aurais des résultats escomptés", témoigne la mère de l'enfant à notre rédaction.
Selon cette dame, c'est l'année dernière, précisément au mois de novembre 2024, qu'elle a reçu l'appel téléphonique d'une femme qui lui avait fourni les informations d'une certaine Beya, qui était pourtant son amie qui restait avec son fils. C'est à partir de ce moment-là, que les contacts ont été rétablis avec la femme qui gardait son enfant au Portugal, avec des promesses d'avoir des contacts directs en présentiel.
Et pour certifier si réellement l'enfant lui appartenait, l'option d'organiser des test d'ADN a été prise. Mais du moins, la mère était déjà en harmonie avec son enfant, bien qu'en distance. Et ce dernier savait exactement qu'il parlait avec sa mère.
Pour la mère biologique de ce garçon, la justice fera son travail et les responsabilités seront rétablies. Elle dénonce les accusations gratuites portées contre la femme qui a gardé son enfant de bonne foi. Elle affirme qu'elle n'est pas une trafiquante d'enfants. Elle conteste cette version donnée dans ce média, qui selon elle, vise à ternir l'image de la femme et sa bonne volonté qu'elle a manifesté vis-à-vis de son enfant qu'elle a pris en charge depuis tout ce temps. La vraie mère de l'enfant dit s'opposer farouchement à cette accusation et apporter ses éléments des preuves s'il le faut, car dit-elle, la femme arrêtée avait même remis son numéro aux autorités compétentes, pour justifier qu'ils sont en contact et en parfaite harmonie avec la famille biologique de l'enfant incriminé.
"Effectivement, on peut aussi déduire qu'elle est aussi la maman du garçon, parce qu'elle le nourrissait, le scolarise et prend soins de cet enfant là. De mon côté, j'attends que je sois contacté pour donner la vraie version des faits d'effet, car mon fils a fait deux fois la prison avec moi et il a été traumatisé tout petit qu'il est. Et je vois comment il est encore aujourd'hui avec cette arrestation. On le pousse à renconter n'importe quoi pour chercher à clouer la pauvre dame qui a manifesté sa volonté de nous aider et nous sortir dans cette situation très délicate", clame la mère biologique de la victime.
Selon Platinaline.Com, la justice poursuit avec les enquêtes pour éclairer la situation.
William Tshisekedi