Monde : Le racisme et le discours de la haine en Italie dénoncés par le Conseil Européen

10/27/2024

Monde : Le racisme et le discours de la haine en Italie dénoncés par le Conseil Européen

Le Conseil Européen va en guerre contre le racisme, mais surtout la propagation des discours de la haine constaté en Italie, deux ans après la prise du pouvoir de la présidente du conseil d'extrême droite.

"L'Italie de Giorgia Meloni a un problème de racisme", conclu le Conseil Européen, dans son rapport qui a été rendu public le mardi 22 octobre 2024, constatant ainsi des discriminations raciales dont les Forces de l'ordre seraient des véritables auteurs.

Ce document qui critique farouchement le climat qui règne dans le pays a été préparé par la Commission Européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), condamne finalement cette diffusion à outrance des discours de la haine dans l'espace public, tenus entre autres par des responsables politiques de haute facture, qui ne favorisent pas la cohésion et l'unité nationales.

Mais pour sa part, la première ministre Italienne Giorgia Meloni avec toute son équipe, ont rejetté toutes ces allégations de la Commission Européenne portées contre son gouvernement.

Du côté de la majorité au pouvoir, des réactions musclées n'ont cessé de tomber, tout en qualifiant ce rapport "d'insultes" à l'égard des services de sécurité et des agents de l'ordre de l'Italie. Le gouvernement piloté par Giorgia Meloni a également remis en question, tous les renseignements contenus dans les témoignages de profilage racial qu'éffectueraient les agents des Forces de l'ordre concernant la communauté rom particulièrement et les personnes d'ascendance africaine.

Il faut signaler aussi que la commission Européenne avait également dans son rapport, alerté sur l'indifférence des autorités Italiennes face à cet état de fait ainsi que sur l'impunité dont bénéficient les responsables de ces discriminations institutionnelles. Pour la commission, il faudrait réserver des sanctions contre tous les auteurs de ces actes. Voilà qui justifie pourquoi la commission condamne ces cas d'impunité.

Il ya lieu de préciser que ce rapport est publié pendant que le Sénat est en pleine examination d'un projet de loi devant ouvrir désormais la voie à un net raidissement de la sécurité. sécuritaire.

William Tshisekedi