RDC : Condamnation de Corneille Naanga à la peine de mort, le régime de Kinshasa ouvre la boîte à Pandore


RDC : Condamnation de Corneille Naanga à la peine de mort, le régime de Kinshasa ouvre la boîte à Pandore
C'est une boîte à Pandore que vient d'ouvrir le régime de Kinshasa, en condamnant l'ancien président de la Ceni, l'actuel chef rebelle Corneille Nangaa à la peine de mort. Il vous souviendra que lors de sa prise de pouvoir, le président congolais Félix Tshisekedi avait promis sur les ondes de France 24 dans une interview, qu'il ne va pas fouiner dans les passé. Cette expression avait choqué presque tout le congolais, y compris la communauté internationale, tenant compte de toutes les atrocités commises par le pouvoir passé piloté par Joseph Kabila.
L'opinion tant nationale qu'internationale ne cesse de se demander si la promesse du chef de l'État sera tenue, celle de faire sortir les cadavres du placard, quant on sait qu'il est champion en promesse depuis sa prise de fonction en 2019. L'homme n'arrête pas de promettre mais sans réaliser. D'aucuns soutiennent que ce sont des discours fallacieux ou des promesses mensongères, venant d'un homme politique qui malgré son échec criant maintient la communication avec sa population.
Ce qui doit être fait en ce moment, selon une certaine observation, c'est de faire d'abord la lumière sur certains procès, des faits qui ont occasionné plusieurs morts. Notamment, le dossier ayant trait avec le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo, dans la province spirituelle du Kongo Central. Il ya également le dossier des massacres de Yumbi dans le Maï-Ndombe. On peut citer aussi le cas de massacres des Kasaïens, du chef coutumier Kamuena Nsapu et la mort des experts des Nations-Unies au Kasaï. La population attend voir l'aboutissement heureux de tous ces dossiers et autres, dont les auteurs n'ont jamais été condamnés, ni arrêtés, même pas inquiétés par la justice congolaise.
"Parce que tous les commanditaires de ces crimes aujourd'hui ils sont tous dans les affaires et d'autres sont bien placés dans l'armée, comme Christian Tshiwewe, qui occupe à ces jour, la fonction du chef d'état major général de l'armée", regrette un congolais de la diaspora
Et d'ajouter :
"Jean Pierre Bemba plusieurs fois ministres et pourtant il a lui aussi occasionné les massacres de six jours à Kisangani".
Et concernant Corneille Naanga, le président du mouvement Alliance Fleuve Congo dit ne pas s'étonner car le pouvoir de Félix Tshisekedi reste toujours dans la parole sans passer à l'acte. Pour sa condamnation, l'ex président de la Ceni parle de non événement. Pour lui, ceux qui ont commis des crimes graves continuent à exercer des hautes fonctions dans le pays. Il dit ne pas avoir peur et il compte arriver jusqu'à Kinshasa.
Un appel est donc lancé aux compatriotes qui travaillent avec le président de Tshisekedi de lui interpeller afin que tous les dossiers qui doivent rendre justice aux victimes trouvent solution. Les commanditaires des anciennes guerres et d'autres atrocités doivent retrouver la rigueur de la justice, comme dit-on, la justice élève une nation.
William tshisekedi