RDC : En rejettant l'initiative du dialogue, Félix Tshisekedi opte la révision Constitutionnelle

10/7/2024

RDC : En rejettant l'initiative du dialogue, Félix Tshisekedi opte la révision Constitutionnelle

Le Président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a rejetté la proposition de Martin Fayulu sur le dialogue pour la cohésion nationale

"Le pays n'est pas en crise politique pour chercher à obtenir encore des dialogues qui vont aboutir sur des arrangements politiques. Nous ne voyons pas ni la nécessité, ni l'urgence", a réagi le chef de l'État congolais à Budapest à Hongrie.

Pour les uns, si le président Félix Tshisekedi semble avoir raison de rejeter ce dernier, ce qui soutient que la révision de la constitution n'est pas aussi une priorité pour le moment, ni une urgence aussi, car rien ne justifie une telle initiative.

Des observateurs avertis rappellent qu'en ce moment, il faut chercher d'abord à respecter le slogan, "le peuple d'abord" qui demeure aujourd'hui sans impact.

"Rien ne semble marcher jusque-là, apart les vols des deniers publics, le trafics d'influences et surtout le multiple voyage qui continue à dégraisser le trésor public", constatent les congolais.

"Comment l'Union sacrée qui a rejetté le dialogue devant aboutir à la cohésion nationale afin de barrer la route aux ennemis du pays, salut plutôt la révision Constitutionnelle, qui va mettre le pays dans une situation compliquée ?", s'interroge un congolais de la diaspora qui n'arrive pas à comprendre cette logique de la famille politique présidentielle.

Ce ballon d'essai prend corps Petit à petit. Le discours est lancé en public avec des motivations cachées.

Augustin Kabuya, secrétaire général de l'Udps faisant office du président intérimaire de ce parti présidentiel qui a repris avec des matinées politiques a livré clairement ses intentions, ou mieu l'intention de sa formation politique concernant la révision Constitutionnelle. Le 30 septembre 2024, Il s'appuie sur les six mois que le Président de la République aurait, selon ses termes, perdu et la dernière année qu'il va devoir également perdre du fait d'être une année électorale.

"Si le mandat est de cinq ans sur papier, il est en réalité de 3 ans seulement dans la gouvernance institutionnelle", a t-il évoqué devant les combattants de l'Udps. Il estime qu'il faut revoir la constitution afin d'élargir le mandat présidentiel. Pour lui, il faut 7 ans en lieu et place de 5 ans. Il soutient qu'il faut toucher encore quelques articles pour faciliter une bonne administration du pays.

A propos des 6 premiers mois du deuxième mandat du président de la République, Augustin Kabuya s'appuie sur sa propre expérience avec pour mission d'identifier la Majorité parlementaire. Il pense que ce du temps perdu. Arguments qui ne passent pas dans l'opinion car, selon plus d'un, sa désignation du facilitateur était précipitée pour retarder l'installation des institutions politiques, notamment, "Assemblée nationale, Sénat et Gouvernement".

Logiquement, si ya pas l'opportunité pour le dialogue, donc il n'y aura pas aussi l'opportunité pour la révision constitutionnelle, car le pays n'est en crise, selon l'avis de l'union sacrée, porté par le président Tshisekedi.

William Tshisekedi