RDC : Félix Tshisekedi imprime la politique des enfants, familles et amis d'abord, tout en prônant le tribalisme


RDC : Félix Tshisekedi imprime la politique des enfants, familles et amis d'abord, tout en prônant le tribalisme
"Le peuple d'abord" était le credo qui a cimenté la politique du leader de l'opposition, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba d'heureuse mémoire. Malheureusement, son héritage politique est parti avec lui dans la tombe. Kinshasa vit aujourd'hui, un régime des jouisseurs qui ne se soucient pas de la population.
Les récentes mises en place à la présidence de la République démocratique du Congo ont tout démontré. Pendant que le pays est attaqué, pendant qu'il faut chercher des solutions aux problématiques de la sécurité et de la paix, voilà Tshisekedi donne à la République, une composition loin des enjeux de l'heure. De son conseiller spécial en matière de la sécurité jusqu'à la dernière personne, cette nomination n'a pas tenu compte du contexte de la guerre, mais aussi à la taille des défis qui attend le chef de l'État, garant du bon fonctionnement des institutions du pays.
L'homme a hérité un pays en entièreté, mais aujourd'hui, le Congo est divisé. Il a rendu effectif le plan de la balkanisation du pays, en bafouant les combats de Lumumba, de Mobutu et de Laurent Désiré Kabila, voir même le combat d'Étienne Tshisekedi Wa Mulumba.
Jacques Tshisekedi, frère biologique du président Félix Tshisekedi a été reconduit au poste de coordonnateur de la sécurité interne.
Christina Tshisekedi, fille biologique du président de la République est désignée parmi les secrétaires particuliers du Chef de l'État.
Isabelle Kibassa, belle-soeur du président de la République est nommée ambassadrice itinérante du Chef de l'État.
Pendant ce temps, le premier citoyen d'entre les congolais attend encore de matérialiser la Riposte vigoureuse contre le M23 qu'il a promis aux congolais déjà un mois passé, alors que des villes, des territoires, des secteurs et villages continuent à être sous l'occupation de l'armée Rwandaise.
Les congolais qui assistent impuissamment face à ces dérives, ne cessent de réfléchir à haute voix. Un Kinois a fait entendre que " lorsqu'il s'agit d'enrôler les jeunes dans l'armée avec un maigre salaire, l'on fait une campagne à pompe. Mais lorsqu'il s'agit des postes juteux, ce sont leurs frères et leurs filles. Qu'ils aillent aussi combattre contre les rebelles au front", declare t-il.
"Les jeunes, nous vous encourageons à rejoindre et renforcer massivement les rangs des FARDC(L'armée de la RDC) pour défendre le pays face à l'agression du M23 et des troupes criminelles rwandaises", reprenant ce message des différents leaders de l'Union sacrée de la nation, famille politique de Tshisekedi.
"Je ne comprends pas pourquoi le président de la République ne veut pas se débarrasser de ses racines tribales? Dans sa nomination, plus de 80% ne sont que ses frères du Kasaï, c'est comme si le pays est en manque de ressources", a déploré un compatriote de la RDC.
La dictature, le népotisme, le tribalisme, des menaces, la violation des libertés fondamentales, voilà qui caractérise le régime de Kinshasa qui ne se soucie même pas du vécu quotidien de son peuple. L'insécurité bat son plein dans la capitale, mais aussi sur l'ensemble de la République. Le phénomène Kuluna est loin d'être éradiqué, alors que beaucoup de moyens sont sortis de façon mafieuse pour la terminer. Rien de bon ne sortira dans ce conglomérat des jouisseurs et frappeurs.
William Tshisekedi



