RDC : Martin Fayulu boycotte le gouvernement d'union nationale et exige avant tout le dialogue


RDC : Martin Fayulu boycotte le gouvernement d'union nationale et exige avant tout le dialogue
La République démocratique du Congo passe des moments très particuliers de son histoire et de sa vie politique. Entre la survie des acteurs et du peuple, le choix semble se dessiner. Nombreux sont les acteurs de la vie politique qui tiennent à leur survie afin de préparer les échéances électorales de 2028. Pendant ce temps, les cartes se jouent soit au dialogue, soit à la formation imminente du gouvernement de large consensus. Après l'annonce du président de la République Félix Tshisekedi sur la formation du nouveau gouvernement, l'Union sacrée de la nation, plateforme politique du chef de l'État s'était réunie le samedi dernier pour statuer sur la question. Des sources proches de cette structure renseignent que cette réunion dirigée par l'autorité de référence, Félix Tshisekedi a traité la question de la sortie imminente du gouvernement en gardant la première ministre Judith Suminwa. Le nouveau présidium de l'Union sacrée a été informé de la taille de cette équipe gouvernementale qui ne va pas dépasser 50 personnes avec la réduction de certains ministres délégués et vice-ministre.
Le contexte de la guerre bafoué
Pendant que le pays est attaqué, menacé et occupé par l'armée étrangère, la priorité pour le régime de Kinshasa reste la formation d'un nouveau gouvernement dont le seul mobile est de doter des moyens aux partenaires politiques afin de se préparer pour les élections de 2028. Entre temps à Doha au Qatar, les rebelles de l'AFC M23 ont suspendu momentanément les négociations entamées avec le gouvernement congolais après justement la signature de l'accord des principes le 19 Juillet 2025. L'équipe de Corneille Nangaa accuse la partie de Tshisekedi de ne pas respecter les clauses contenues dans cette déclaration des principes. Il exige la libération des prisonniers et l'abandon des poursuites judiciaires ainsi que la restitution de leurs biens. Des territoires entiers restent sous la domination de l'AFC M23 dans les provinces du Nord et Sud Kivu. Nombreux sont des observateurs avertis qui voient dans cette précipitation les intérêts égoïstes et fragiles en lieu et place de trouver des vraies solutions aux problèmes sécuritaires qui persistent dans la partie orientale du Congo Kinshasa.
La position de Fayulu reste ferme
Martin Fayulu, candidat malheureux aux élections présidentielles de 2023 et président de l'Ecidé, parti politique de l'opposition reste catégorique et maintient sa position. Pour ce leader de Lamuka, il faut d'abord organiser le dialogue avant d'envisager le partage du pouvoir. Martin Fayulu voit que le mal est profond, et qu'il faut aux fils et filles du pays, de s'asseoir au tout d'une même table pour discuter pays. Il a catégoriquement refusé l'option de la formation du gouvernement dit de cohésion nationale. Il continue à inviter son frère, le président de la République à tenir compte des désidératas de la population qui souffre injustement à cause de cette guerre.
William Tshisekedi Rédacteur