RDC : Plus de 300 cas de violation des droits de l'homme enregistrés en septembre 2024

10/28/2024

RDC : Plus de 300 cas de violation des droits de l'homme enregistrés en septembre 2024

Plus au moins 317 cas de violations des droits de l'homme ont été recensés en République Démocratique du Congo, au cours du mois de septembre 2024, selon le rapport publié par le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme.

Ces chiffres prouvent à suffisance que la situation des droits humains est alarmante dans le pays de Patrice Emery Lumumba.

Il faut signaler que le mois de septembre de l'année en cours a été marqué par une augmentation significative des violations des droits de l'homme en RDC.

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme qui a publié ce rapport, a recensé au moins 317 cas de violation des droits de l'homme qui ont touché 1400 victimes à travers le Congo Kinshasa.

Ces statistiques il faut le dire, mettent en lumière la gravité de la situation des droits humains en RDC.

Le rapport fait état de la ville province de Kinshasa qui a été particulièrement touchée par ces violations des droits de l'homme, enregistrant le plus grand nombre de cas, notamment, avec la tentative d'évasion survenue à la prison centrale de Makala le 2 septembre dernier, au cours de laquelle 150 détenus ont perdu la vie.

Les zones en proie aux conflits n'ont pas été épargnée. Plus de 250 violations et atteintes aux droits de l'homme ont été relevées.

Parmi les violations les plus courantes, le rapport souligne le meurtre et la mutilation dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, avec en tête, les rebelles du M23, la milice CODECO, l'APCLS et les ADF, identifiés comme acteurs principaux de toutes ces violations.

Dans les provinces non affectées par les conflits, le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l'homme, CNUDH, signale une augmentation des violations des droits de l'homme par rapport au mois d'août, concernant par exemple, les cas d'arrestations et des arrestations arbitraires ainsi que les dépassements du délai légal de garde à vue. Ces cas ont été enregistrés à Kinshasa et au Haut-Katanga.

Les incidents de septembre dernier ont mis en lumière les défis persistants auxquels le pays est confronté en matière de respect des droits fondamentaux.

Il est essentiel que des mesures soient prises pour mettre fin à ces violations et assurer la protection de tous les citoyens congolais. Surtout que le pays, la RDC siégera au conseil des droits de l'homme de l'ONU. Il doit être un modèle en cette matière.

William Tshisekedi