RDC : Prise de Goma, l'armée congolaise tient Tshisekedi pour responsable de sa défaite et refuse de le suivre


RDC : Prise de Goma, l'armée congolaise tient Tshisekedi pour responsable de sa défaite et refuse de le suivre
Depuis la chute de Goma par les rebelles du M23 appuyés par l'armée rwandaise, une vive tension s'observe au sein de la chaîne de commandement des FARDC à Kinshasa.
Plusieurs officiers supérieurs ont demandé à Félix Tshisekedi de s'abstenir de déclaration publique. C'est ainsi que le Chef de l'Etat congolais a reporté le discours qu'il devait prononcer mardi 28 janvier 2025 au cours duquel il voulait annoncer le passge de l'état de siège à l'état de guerre sur l'ensemble du territoire national contre le Rwanda.
Pris en otage par les officiers des FARDC, Félix Tshisekedi a tenté de s'adresser à la nation ce matin. Au sein de l'armée, les officiers reprochent au commandant suprême sa responsabilité dans la déroute de l'armée dans l'Est du Pays. Il lui reproche notamment d'avoir négligé les signaux d'alerte qui lui ont été adressés sur l'état réel de l'armée congolaise dont la grande majorité des éléments ont été déployés dans le Nord Kivu. Il lui reproche également d'avoir trahi l'armée en confiant son approvisionnement à des civils corrompus qui se sont enrichis sur le dos des militaires déployés au front sans munition, sans ration et sans frais de ménage pour survivre dans le froid des collines du Kivu. Enfin, ils redoutent une progression foudroyante des rebelles du M23 vers Bukavu et Kalemie, sur Beni et Bunia et enfin sur Kisangani qui n'est protégé aujourd'hui que par 500 éléments des FARDC et une centaine de policiers.
Les officiers supérieurs accusent Félix Tshisekedi de haute trahison. L'armée est divisée et le pays tombe dans l'anarchie. Pendant ce temps, la situation est toujours confuse dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, où une partie de la ville est gérée par les rebelles, une autre par les Forces armées de la République démocratique du Congo.
Le Rwanda ne veut pas céder. Paul Kagame tient aux minerais de la RDC dans sa partie Est du Congo.
William Tshisekedi