Viol de Jacky Ndala à l'ANR : véritable preuve du non respect des droits humains en RDC

9/23/2024

Viol de Jacky Ndala à l'ANR : véritable preuve du non respect des droits humains en RDC

L'étau continue à se resserrer derrière le pouvoir de Tshisekedi en République Démocratique du Congo.

Le pouvoir de Kinshasa ne cesse de se distinguer dans sa façon de chosifier l'homme congolais.

Les révélations de l'acteur Politique proche de l'opposion du nom de Jacky Ndala sur les abus subis au cachot de l'Agence Nationale des Renseignements , ANR, déchirent les cœurs. Cet ancien collaborateur de Moïse Katumbi affirme avoir été violé et actuellement, il a des difficultés de s'asseoir convenablement.

Choqué, Olivier Kamitatu cadre du parti Ensemble pour la République s'est exprimé en disant je cite, « La torture ne doit jamais être considérée comme une solution. Il est inacceptable que des responsables congolais impliqués dans des actes des tortures soient accueillis avec honneur dans des démocraties libérales. Nous devons mettre fin à cette hypocrisie ! », s'indigne t-il.

Kamitatu, directeur de cabinet de l'opposant Moïse Katumbi a insisté sur la nécessité de traduire ces tortionnaires en justice, tant au niveau national qu'international.

« Ce n'est qu'en faisant face à ces crimes que la RDC pourra avancer vers une véritable réconciliation et un respect des droits humains », a-t-il déclaré.

Ancien président de l'Assemblée nationale a cependant appellé la population à se mobiliser pour dénoncer ces abus et à soutenir les victimes.

« La voix de chaque citoyen est essentielle pour bâtir un avenir où la dignité humaine est protégée et où chacun peut vivre librement, sans crainte de répression », écrit-il.

À l'en croire, la défense des valeurs fondamentales telles que la liberté, la justice, le respect des droits humains est cruciale pour l'avenir de la société. Ensemble, nous devons lutter contre l'impunité et protéger la dignité de chaque individu.

Jacky Ndala a été condamné à deux ans de prison ferme avec un paiement de la somme de 500 milles francs congolais pour incitation à la désobéissance civile en juillet 2021. Jacky Ndala avait bénéficié de la grâce présidentielle en juin 2022.

Deux ans après, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Denise Dusauchoy, une dame proche de Tshisekedi a affirmé avoir condamné le viol de cet opposant au cachot de l'ANR. Plusieurs personnalités exigent que justice soit faite car dès son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi avait promis de fermer tous ces cachots illégaux. Chose étonnante, les abus du passé continuent voire même pire encore. Jacky Ndala, journaliste et chroniqueur des tranches musicales, a joué le rôle du coordonnateur national de la jeunesse de Ensemble pour la République, parti politique de Moïse Katumbi, le principal opposant de Félix Tshisekedi.

Avec ce nouvel abus, la population discrédite davantage Félix Tshisekedi et son gouvernement. Et comme il le dénonçait, Jacky Ndala a fini par être suspendu par le conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication, Csac, institution d'appuis à la démocratie qui est autorité de régulation des médias en République Démocratique du Congo. Cet acteur Politique a été suspendu de tous passages à la télévision, radio, presse écrite, médias en ligne et sur les réseaux sociaux pour une durée de 45 jours. Sa liberté et son droit d'expression sont encore une fois de plus, bafoués. La RDC qui est candidate au conseil des droits de l'homme des Nations-Unies est loin de prouver qu'elle respecte elle même les droits fondamentaux de ses citoyens. Des arrestations arbitraires, des tortures, ... Voilà ce à quoi ressemble le pouvoir de l'union sacrée de Kinshasa. Plusieurs organisations non gouvernementales qui travaillent dans la thématique des droits humains montent au créneau pour dénoncer cette torture en plein 21 ème siècle où le monde est rivé vers l'épanouissement.

William tshisekedi